mardi 18 août 2009

Épuisée

Épuisée physiquement, physiologiquement, psychologiquement, émotionnellement. Amenez-en des adverbes en « ment »!

Toujours cette histoire avec J. Et ma famille qui s’en mêle. Qui s’en est toujours mêlée, même si cela ne regarde que moi.
Il est trop grand. Pas assez gros. Pas assez beau. N’a pas un assez bon emploi. Et j’en passe. Aux dire de mes parents, je pourrais trouver ô combien mieux! Selon eux, j’ai une « valeur »… je suis un objet, c’est ça?

Mes parents ont fait beaucoup de pression sur moi pour que ma relation n’évolue pas avec lui. Et comme chez moi les liens familiaux sont très forts, je les ai écoutés.
Mes parents qui me font la gueule, ma mère qui pleure, plus personne qui ne me parle, la pression, le sentiment d’être une étrangère dans sa propre maison, tout ça a fait en sorte que j’ai craqué. Je n’ai pas été assez forte pour leur tenir tête.
J’ai donc mis un terme à notre relation.

J. et moi, on se voit au travail. On fait certaines activités amicales ensemble, mais je n’en parle pas à mes parents. Jusqu’à samedi matin. Lui et moi, on est allés à la plage ensemble. En amis. Même à ça, j’ai eu droit à un week-end d’enfer de la part de mes parents, surtout de ma mère. Ça m’épuise. Je ressens seulement l’envie d’être le plus loin possible de la maison. Et c’est ce que j’ai fait. J’ai passé la fin de semaine ailleurs, avec des amis. Ne revenant seulement à la maison que pour dormir. Je crois que ça les a secoués un peu. Hier soir, tout semblait normal chez moi. Nous avons eu un souper normal.

Mercredi soir, je quitte pour cinq jours pour la Gaspésie. Je vais chez une amie qui étudie avec moi. Un bon cinq jours sans moi, ça devrait les faire réfléchir un peu.

Et l’année prochaine, l’été prochain, je quitte en appartement. Il est temps que je vole de mes propres ailes. Je suis assez libre chez moi, hormis pour certaines petites choses. Et maintenant que j’ai 22 ans, j’ai envie de ne plus être restreinte. L’été prochain, je vais revenir d’un long séjour d’études d’environ cinq mois de l’Europe. J’imagine que je n’aurai pas vraiment le goût de retourner vivre chez mes parents et de réapprendre des règles, etc.

1 commentaire:

  1. Arf, c'est vraiment pas cool de leur part... as-tu essayé de leur parler, de leur dire ce dont tu parles dans ce billet?
    Et je te confirme que tu n'auras pas envie de retourner chez tes parents après 5 mois à l'extérieur! C'est comme de vivre en suspens, être tes habitudes acquises et leurs règles... c'est chiant!

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