lundi 21 septembre 2009

Quand boulot rime avec intimidation

L'équation est simple, la solution l'est autant : plainte au syndicat.
Même si l’on (les étudiants) n’est pas syndiqués, j’ai décidé d’aller parler de certaines situations à une collègue en qui j’ai confiance et qui fait partie du syndicat. Elle était si heureuse que je lui en glisse un mot, car depuis quelque temps, notre étage fait beaucoup jaser, mais personne n’ose se plaindre. J’ai déjà parlé de cela dans un billet précédent si vous vous souvenez.

Maintenant, une étape est franchie. Je ne sais pas ce qui se passera par la suite.

La semaine dernière, une étudiante s’est fait bousculer par l’une des chefs d’équipe sur notre étage. Et ce n’était pas un accident.

Cette bousculade, ajoutée aux commentaires verbaux déplacés, c’était la goutte qui a fait déborder le vase.

Cela fait maintenant 4 ans que je travaille à cet endroit et jamais, au grand jamais, je n’ai vécu une situation semblable. Manquer de respect envers ses employés, on n’apprend tout de même pas ça à l’école!

En 4 ans, j’ai eu 3 gestionnaires et de nombreux chefs d’équipe différents. Et jusqu’au printemps dernier, jamais je n’ai eu de problèmes avec eux. Jusqu’à l’arrivée de cette dernière.

J’espère sincèrement que des démarches seront entreprises.

vendredi 18 septembre 2009

Lois et évidences

Le matin et le soir, bref, sur les heures de pointe, pourquoi les automobilistes roulent-ils dans les voies réservées, alors qu’elles sont réservées (comme le signale clairement le nom) aux autobus, aux taxis ainsi qu’aux automobiles contenant au moins trois passagers?

Les pancartes ne sont pas des décorations.

Autre questionnement existentiel.

Pourquoi chaque fois que je fais de la bicyclette dans le Vieux-Québec, surtout dans le Vieux-Port, les gens marchent-ils dans la piste cyclable alors que celle-ci est on ne peut mieux délimitée et identifiée et que le trottoir à côté de ladite piste est trois fois plus large?

Dans les deux cas, c’est enrageant. Dans le premier cas, je perds un temps fou dans l’autobus et dans le second, je me fâche contre les promeneurs et leur crie des bêtises, en plus de leur foncer presque dedans.

Fin de mes profondes réflexions.

mardi 1 septembre 2009

Joies bureaucratiques

Nous, les étudiants qui travaillent dans un établissement gouvernemental, n’obtenons pas toujours de légitime reconnaissance. Surtout de la part de nos gestionnaires. Certes, la plupart des employés réguliers nous aiment bien, mais certains d’entre eux nourrissent une « violente » haine à notre égard. Injustifiée, qui plus est.

Pour faire une histoire courte, il arrive régulièrement de se faire dire d’arrêter de parler, de retourner travailler. Certains employés iraient se plaindre à nos gestionnaires. Et c’est tout à fait injustifié. Nous ne parlons pas plus que les permanents, même que nous nous faisons plus discrets. Et nous travaillons au moins trois fois plus rapidement qu’eux. Alors pourquoi recevoir les réprimandes des chefs d’équipe et gestionnaires? Tout simplement parce que nous n’avons aucun recours pour nous aider. Nous ne sommes pas syndiqués, alors où se plaindre? Où aller chercher de l’aide? C’est facile de frapper sur un plus « faible » que soi.

Oui, nous jasons. Tout comme les autres. Mais pas à l’excès. Sans se parler, on virerait complètement fous. Pas à cause de la charge de travail. En raison de l’ambiance de travail et de nos collègues de travail dont certains frôlent la débilité. Sans aucune exagération.

Certains permanents dérangent énormément l’ambiance de travail. Certains crient, des chicanes éclatent, d’autres rient trop fort, parlent trop fort, certains sentent même très mauvais! Et nous? On ne se plaint jamais. On fait ce qu’on nous demande. Et on le fait très bien. On en fait même plus. De la part d’une chef d’équipe, on ne reçoit que des regards bêtes, des sourires et des salutations forcées. Quel est son problème?

Malgré tout cela, j’apprécie mon emploi étudiant. Je suis grassement payée et je travaille dans des bureaux gouvernementaux. Je n’ai pas à « flipper » des boulettes au McDo. On demande seulement un peu de respect. Au moins un minimum.