Je suis sortie avec P.-É. hier soir. Ce fut presque une catastrophe. Du moins, de mon point de vue.
Pour commencer dans la catégorie « je suis déçue », on avait convenu que c’était son tour de choisir l’activité, puisque c’est moi qui avais trouvé les autres. Alors on jase ensemble sur MSN et il m’apprend qu’il n’a rien trouvé. Moi, j’adore les gens qui ont plein d’activités à proposer, j’aime voir ce qu’ils adorent faire. Je crois qu’on découvre une personne entre autres par les activités qu’elle pratique. Donc, pour résumer, il n’avait rien trouvé et moi, de mon côté, j’avais annulé une soirée de salsa au bar le Maurice qui s’annonçait des plus divines, et ce, juste pour lui!
J’ai donc proposé qu’on aille patiner. Il a refusé.
J’ai alors émis la suggestion d’aller marcher dans le Vieux-Québec et de s’arrêter boire café dans une brûlerie.
La soirée a quasiment été un enfer pour moi! On aurait dit que je me promenais avec un enfant, alors qu’il a 27 ans! Je vous explique.
Il s’est arrêté devant toutes les vitrines de tous les magasins, mais sans jamais entrer dans l’une d’elles, puisqu’elles étaient fermées en raison de l’heure.
Il n’a pas de conversation. Et puis, laissez-moi vous dire qu’essayer de parler pour deux personnes à la fois, c’est dur!
Et le pire dans tout ça, tenez-vous bien, vous n’en croirez pas vos yeux : il imitait le bruit de tous les canons que nous avons croisés! Oui, oui, je vous assure. De même que le bruit des armes à feu.
J’avais tellement hâte de retourner chez moi!
Le seul point positif dans toute cette histoire, c’est que le café que j’ai bu était très bon et vraiment sucré comme je les aime.
Non sans blague, le vrai point positif, c’est que je sais maintenant ce que je veux avec lui : rien. Notre relation était ambiguë jusqu’à cette sortie, surtout que je pars pour la France dans une quarantaine de jours pour ne revenir qu’à la mi-mai.