lundi 30 novembre 2009

Une folie de rêve

Qui est présentement dans la salle d'attente pour se procurer des billets de U2 pour leur spectacle à Montréal le 17 juillet 2010?

Moi!

EDIT : J'ai réussi, de peine et de misère, à acheter mes quatre billets. En fait, puisque je suis présentement au travail, c'est ma mère qui attendait sur mon ordinateur à la maison pour les acheter. Au moment où c'était son tour dans la file d'attente, leur système a commencé à disjoncter et à dire qu'on ne pouvait accéder à ma requête. Quoi? Je suis dans la file depuis 7h30 ce matin!
J'ai donc essayé, par un autre chemin, d'acheter les billets à partir de mon poste de travail au bureau. Et cela s'est fait en une minute! Quatre billets sur le parterre. Wow, je n'en reviens pas; moi qui vais assister au spectacle de U2! Je suis tellement heureuse!

lundi 23 novembre 2009

Ma vie dans une boule de cristal

À la pause tantôt, vers 10h, une collègue me tirera aux cartes.

Et cela m'intrigue au plus haut point.

jeudi 19 novembre 2009

L'approche des Autres

Ma mère et moi sommes en train de terminer notre repas au restaurant.

Un homme se lève, met son manteau et s’approche de notre table. Il me regarde et dit : « Excusez-moi de vous déranger, mais je voulais vous dire que vous êtes absolument ravissante. Je vous regardais tout à l’heure et vous pourriez être mannequin ».

Bon sang. Je ne sais combien de « merci » sont sortis de ma bouche!

Détrompez-vous, les intentions de l’homme n’étaient pas malsaines. Il était simplement gentil. Gentil comme rarement le sont les gens de nos jours. Et de notre société. Il est rare qu’un inconnu en aborde un autre. Souvent par peur de pénétrer la bulle de l’autre, de l’importuner. Il est vrai, nous sommes bien dans notre petit monde fermé.

Moi aussi je n’aborde pas les inconnus. Et je n’aime pas trop me faire aborder par eux non plus. Mais lors de cette soirée, j’ai pris conscience qu’un compliment, dit d’une certaine façon, peut faire extrêmement plaisir.

Mon comportement trahit souvent mes pensées. Si quelqu’un m’embête, c’est immanquable que mon visage laisse transparaitre que la personne m’importune. Sans penser aux conséquences que cela pourrait engendrer. Peut-être suis-je en train de blesser cette personne.

Depuis cette soirée au restaurant, j’essaie de sourire plus aux personnes inconnues que je croise dans la rue. J’essaie de me montrer plus aimable avec les gens qui m’agacent. Et je me sens un peu devenir une meilleure personne.

samedi 14 novembre 2009

Pire rendez-vous de toute ma vie

Je suis sortie avec P.-É. hier soir. Ce fut presque une catastrophe. Du moins, de mon point de vue.

Pour commencer dans la catégorie « je suis déçue », on avait convenu que c’était son tour de choisir l’activité, puisque c’est moi qui avais trouvé les autres. Alors on jase ensemble sur MSN et il m’apprend qu’il n’a rien trouvé. Moi, j’adore les gens qui ont plein d’activités à proposer, j’aime voir ce qu’ils adorent faire. Je crois qu’on découvre une personne entre autres par les activités qu’elle pratique. Donc, pour résumer, il n’avait rien trouvé et moi, de mon côté, j’avais annulé une soirée de salsa au bar le Maurice qui s’annonçait des plus divines, et ce, juste pour lui!

J’ai donc proposé qu’on aille patiner. Il a refusé.

J’ai alors émis la suggestion d’aller marcher dans le Vieux-Québec et de s’arrêter boire café dans une brûlerie.

La soirée a quasiment été un enfer pour moi! On aurait dit que je me promenais avec un enfant, alors qu’il a 27 ans! Je vous explique.

Il s’est arrêté devant toutes les vitrines de tous les magasins, mais sans jamais entrer dans l’une d’elles, puisqu’elles étaient fermées en raison de l’heure.

Il n’a pas de conversation. Et puis, laissez-moi vous dire qu’essayer de parler pour deux personnes à la fois, c’est dur!

Et le pire dans tout ça, tenez-vous bien, vous n’en croirez pas vos yeux : il imitait le bruit de tous les canons que nous avons croisés! Oui, oui, je vous assure. De même que le bruit des armes à feu.

J’avais tellement hâte de retourner chez moi!

Le seul point positif dans toute cette histoire, c’est que le café que j’ai bu était très bon et vraiment sucré comme je les aime.

Non sans blague, le vrai point positif, c’est que je sais maintenant ce que je veux avec lui : rien. Notre relation était ambiguë jusqu’à cette sortie, surtout que je pars pour la France dans une quarantaine de jours pour ne revenir qu’à la mi-mai.

mardi 10 novembre 2009

Je crie, mais il ne m'entend pas

Pourquoi mes rêves sont-ils encore peuplés de sa présence?

Lorsqu’il apparait dans mes songes, je me gonfle de colère, je lance des insultes.

Je lui crie les mots trop lourds qui pèsent sur mon cœur, ces mots que je n’ai jamais pu lui dire.

Ma colère est telle que je me réveille les poings serrés, les ongles enfoncés dans ma chair.

Après un an, je n’ai toujours pas réussi à passer à travers cette rupture, je n’ai pas réussi à éliminer cette rage, cette frustration qui bouillonne encore en moi.

lundi 9 novembre 2009

Je suis une petite fille

J’ai couru dans les feuilles d’automne qui jonchaient le trottoir ce matin.

Elles craquaient sous le poids de mes pas.

Et j’aimais ça.

jeudi 5 novembre 2009

Je renoue avec moi-même

Et avec la peinture.

Je peins une toile à l'acrylique pour l'anniversaire de ma mère. Ça doit faire environ un an que je n'ai pas touché à mes pinceaux. Bien sûr, j'ai fait quelques dessins par-ci, par-là, des cartes d'anniversaire dessinées, mais pas de peinture depuis de nombreux mois.

Et ça fait du bien de manier à nouveau mes pinceaux. C'est un sentiment agréable que j'avais complètement oublié, enfoui quelque part sous toutes les autres choses prioritaires que je devais faire. Toujours de bonnes excuses...

Je n'en suis encore qu'à boucher les trous de ma toile, mais ça prend vie. Mélanger les couleurs, donner de la texture à la toile, c'en est presque exaltant!

mardi 3 novembre 2009

Aberration gouvernementale

Contextualisation :

Lundi 2 novembre 2009, 12h15.
Cafétéria de mon travail.

J’attends patiemment dans la file pour réchauffer mon plat au micro-ondes et je commence à jaser avec une dame qui a déjà été ma gestionnaire.

Son tour arrive pour réchauffer son plat. Elle fige devant le micro-ondes. Quelques mouvements d’hésitation de sa main devant les touches du micro-ondes et elle se retourne vers moi, l'air désemparé : « Mlle B., pourrais-tu m’aider? »

Quoi? ELLE NE SAIT PAS COMMENT FAIRE FONCTIONNER LE MICRO-ONDES et elle est gestionnaire pour le gouvernement fédéral! Allo?

Qui plus est, c’est la deuxième fois en quelques mois que je la vois aux prises de difficultés devant le four à micro-ondes.

Aberrant.